[ Tribune de décembre 2017 ]
La désertification médicale ne concerne pas que nos campagnes. La région parisienne commence à être sérieusement touchée par de nombreux départs en retraite de médecins qui ne trouvent pas de remplaçants. S’il serait excessif d’utiliser le terme de désert médical pour la totalité de la ville de Pontoise, nul ne peut nier que la situation est déjà extrêmement préoccupante pour les quartiers des Louvrais et des Cordeliers. En effet, 4 généralistes du cabinet médical de la Place de la Paix sont sur le départ. Une première pétition, initiée par la Pharmacie de la rue Dunant, vient d’ailleurs d’être remise au Maire.
Lors du dernier conseil municipal, il a été décidé de créer une commission chargée de réfléchir à des solutions et la réalisation d’un diagnostic de l’offre de soins sur le territoire de Pontoise a été actée. Ces mesures renvoient le début d’un commencement d’une solution au bas mot à plusieurs mois. Entre temps, que feront les Pontoisiens qui auront perdu leur médecin traitant ? Où iront les personnes âgées qui ont du mal à se déplacer ? Et les nouvelles constructions se poursuivent..
La Ville doit s’emparer immédiatement de cette question. PAGV penche pour la réalisation d’un centre médical de santé, comme il en existe déjà à Bezons ou à Franconville. À défaut d’un tel centre, où les médecins sont salariés, pourquoi ne pas déjà chercher un lieu où pourraient s’installer des médecins libéraux ? Il y a urgence.
(tribune PAGV publiée dans Pontoise Mag’ de décembre 2017)