[ Tribune d’avril 2019 ]
Alors que le Peuple sera appelé en l’an 2020 à élire ses représentants à l’échelle des communes et de l’agglomération, les grandes manœuvres ont déjà commencé et les cartes seront largement rebattues.
Rappelons pour mémoire que les semaines qui suivirent le couronnement du roi Emmanuel 1er avaient été peu clémentes, aussi bien pour le Prince de Cergy-Pontoise que pour le Duc de Pontoise.
Le premier, qui avait été l’homme lige de François le Débonnaire, dont les petites blagues égayaient ses journées, avait pourtant rapidement fait allégeance au nouveau souverain. Cela ne l’empêcha pas de perdre avec fracas son siège à l’Assemblée. Le second, qui avait espéré devenir le Garde des Sceaux de M. de Fillon, déchanta également et dut se contenter de rester à la tête de sa bonne ville de Pontoise.
Aujourd’hui, les mages les plus réputés ont beau consulter les astres, les nombreuses questions qui se posent restent sans réponse.
À Pontoise, le Duc prendra-t-il une retraite bien méritée, prenant ainsi le risque d’ouvrir une crise de succession en l’absence de dauphin.e légitime ?
À Cergy, où la Fronde fait rage entre le Prince et son Grand Argentier à qui il regrette amèrement d’avoir remis les clefs de la Ville, la situation est particulièrement confuse.
Et qu’en sera-t-il partout des Marcheurs, dont l’éclat s’est nettement terni ces derniers mois ?
Une seule chose est sûre. Des listes « à gauche vraiment » seront nécessaires dans toute l’agglomération.
(tribune PAGV publiée dans Pontoise Mag’ d’avril 2019)