[ Tribune de novembre 2019 ]
Bientôt, si ce n’est déjà fait, les murs de notre ville se couvriront de portraits, plus avantageux les uns que les autres. Ils représenteront la femme ou l’homme providentiel qui sera en mesure de régler tous les problèmes des Pontoisiens. Tous jureront la main sur le cœur ou la veste sur l’épaule qu’ils ont l’écologie au cœur, alors qu’ils auront toujours favorisé le tout voiture, qu’ils défendent les libertés publiques, alors qu’ils dépensent des fortunes dans la vidéosurveillance ou qu’ils veulent armer la police municipale.
Bien sûr, chacun d’entre eux aura rangé son étiquette politique au vestiaire car ce n’est plus très tendance. LR ? Connais pas ! Le PS ? Quésaco ?
PAGV fera exactement le contraire. Pas de leader, mais un collectif ouvert et démocratique. Comme notre nom l’indique nous sommes vraiment à gauche et nous l’assumons. Un programme construit autour des combats que nous menons depuis deux mandats :
Non à une maison médicale sans médecin, oui au Centre Municipal de Santé avec des médecins salariés travaillant en équipe et refusant les dépassements d’honoraires. Non à la vidéosurveillance, oui à des politiques de lutte contre les inégalités sociales et les discriminations. Non au parking et au tout voiture, oui aux circulations douces et aux alternatives intelligentes. Non à une communauté d’agglomération au service des grandes sociétés privées, oui aux services publics locaux en régie.
Bref, un programme social et écologique.
(Tribune PAGV publiée dans Pontoise Mag’ de novembre 2019)