[ Tribune de février 2020 ]
Décembre 2019, janvier 2020… À l’heure où nous écrivons ces lignes, notre pays connaît son plus fort conflit social depuis des décennies : les citoyens se mobilisent contre une réforme qui met fin à la solidarité intergénérationnelle et porte atteinte à la cohésion sociale. Au-delà de la question de nos retraites c’est aussi un train sans fin de mesures libérales et anti-sociales qui sont combattues (lois travail, assurance chômage, APL, SNCF, fonction publique…).
À Pontoise, cette mobilisation s’est matérialisée très concrètement dans les établissements scolaires, à la gare, à l’hôpital ou encore au tribunal. Elle affecte au quotidien la vie de notre cité et de nos concitoyens, à l’inverse de ce qu’affirmait en son temps N. Sarkozy (« désormais quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit »). PAGV refuse d’opposer ceux qui luttent à ceux qui galèrent : les seuls responsables de la situation actuelle sont ceux qui décident de tout sans concertation réelle et sur ordre des lobbies financiers. Il nous semble préférable de supporter quelques semaines de désagréments plutôt que de voir disparaître, pour toute une vie, nos acquis sociaux au profit des fonds de pensions et du chacun pour soi.
Parce que d’autres choix sont possibles, les militants de PAGV participent activement, dans leurs secteurs professionnels et dans les collectifs, à ces mouvements pour exiger le retrait de ce projet : grèves, manifestations, mobilisations, actions de soutien…
(Tribune PAGV publiée dans Pontoise Mag’ de février 2020)