[ Tribune d’octobre 2015 ]
La politique d’austérité conduite par un gouvernement de “gauche” frappe toutes les communes sous la forme d’une baisse très importante des dotations de l’État. Pontoise n’échappe pas à la règle et Monsieur le Maire n’est pas le dernier à s’en plaindre. Cela n’empêche pas la même personne, sous sa casquette de député, d’appeler avec ses amis politiques à plus de rigueur, autrement dit, à plus d’austérité. Et nous parions sans grands risques que, si la Droite revenait aux affaires, elle ne rendrait pas aux communes les dotations perdues.
Mais, pendant qu’il se pose en défenseur des intérêts des pontoisiens, allant même jusqu’à manifester avec ses collègues devant la Préfecture, notre maire fait des choix très révélateurs. Nous avons déjà montré comment il s’attaquait à l’éducation en diminuant les crédits de fonctionnement des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED), et à la culture en refusant tout remplacement d’agents dans lesbibliothèques de la ville.
En septembre, c’est encore l’éducation qui trinque :
- Aucune ATSEM (agent spécialisé des écoles maternelles) nommée sur les 3 ouvertures de classe maternelle. Les atsems sont ces personnels indispensables qui accompagnent les enseignants au quotidien.
- Dans les autres écoles, il est annoncé que plus aucune ATSEM ne sera nommée en grande section.
- Le salaire de l’heure d’étude surveillée baisse de 16% pour un enseignant et de 44% pour un animateur.
- Le temps péri-scolaire de 11h30 à 12h30 devient payant le mercredi pour les familles.
- Etc …
Mais ne faut-il pas économiser pour la vidéosurveillance, quitte à sacrifier l’école ?
(tribune PAGV publiée dans Pontoise Infos d’octobre 2015)