[Dans la série « le PS ça ose tout » …]
Celles et ceux qui ont reçu la profession de foi de Sandra N’Guyen pour le deuxième tour, ont pu constater que la première mesure de son programme est devenue :
L’accès à la santé pour toutes et tous grâce à un centre municipal de santé.
Après avoir refusé de s’engager pendant toute la campagne sur cette revendication qui ne figurait évidemment pas sur leur profession de foi du premier tour, voici qu’elle apparaît miraculeusement. Ces gens-là sont prêts à tout pour récupérer des voix.
Ce deuxième tour 15 semaines après le premier, sans tracts distribués, sans réunions publiques, avec des professions de foi que tous les habitants n’ont pas reçues, est décidément une pure mascarade. Sandra N’Guyen y ajoute sa touche personnelle. PAGV n’a vraiment rien à faire là-dedans.
En revanche, nous veillerons à ce que ces déclarations de circonstance (voir également les engagements – opportunistes et bien peu ambitieux – en matière de santé des deux autres listes) deviennent réalité. Nous ferons tout pour qu’un Centre Municipal de Santé voie le jour et nous continuons à y travailler. Sa mise en place est bien trop importante pour laisser ceux qui tentent juste de récupérer des voix faire des déclarations sans lendemain…
Pas étonnant de la part d’une socialiste masquée !
En 1971, lors du Programme Commun, les militant.e.s communistes ont fait l’essentiel de la campagne pour le faire connaître (notamment au porte-à-porte), tandis que les socialistes, peu nombreux à l’époque fomentaient leur mauvais coup : récupérer leur travail et drainer les voix des électeurs qui ont cru voter pour les communistes alors que ce sont les socialistes qui récupéraient le butin.
En 1981, re-belote Mitterrand – dont on connaît maintenant tout le passé – a profité du travail des communistes et de la peur du FN pour capter les voix et se faire élire. Les ministres communistes ont servi de faire-valoir et on vite été mis sur la touche les obligeant, du fait de certaines mesures auxquelles ils s’opposaient, à démissionner. Quand les électeurs et électrices comprendront quelque chose ?