[ Communiqué ]
Maintenir le premier tour des élections municipales était une faute qui a eu des conséquences aussi bien sanitaires, allant jusqu’à la mort d’assesseurs, que démocratiques (55,36 % d’abstention au niveau national, 66,35 % à Pontoise).
Fixer le second tour au 28 juin procède de considérations uniquement économiques. Au prétexte que les communes et les intercommunalités devraient être élues définitivement pour faire repartir la machine économique, la démocratie a été sacrifiée.
En effet, le Conseil scientifique, dont l’avis était requis par le gouvernement, exclut pour la campagne les distributions de tracts, le porte-à-porte, les réunions publiques ou d’appartements. Il n’y aura donc pas de campagne. Ce qui, pour nous, devrait signifier : pas d’élections.
Face à ce déni de démocratie, la proposition de la candidate du Parti socialiste, Sandra N’Guyen Dérosier, faite à PAGV et au candidat macroniste, Pascal Bourdou, de la rejoindre au deuxième tour pour faire échec à Stéphanie Von Euw, fait figure de péripétie. Son seul intérêt est de confirmer ce que nous savions déjà : ces gens-là sont prêts à toutes les compromissions pour être élus.
Ce ne sera pas le cas de PAGV.
Il nous a manqué 10 voix pour figurer au second tour. Cela signifie que, sauf imprévu et un report des élections municipales en septembre ou janvier prochain, la gauche ne sera pas représentée au Conseil Municipal.
Cela ne nous empêchera pas d’agir dans la ville. Et avant tout pour qu’un Centre Municipal de Santé voie le jour à Pontoise.
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