[ Tribune de mai 2018 ]
Si vous cherchez bien dans le Bilan mi-mandat 2014/2020 – 29 pages d’autosatisfaction publiées sur un luxueux papier glacé qui prouve qu’on n’a pas mégoté sur la dépense – vous trouverez page 22 un petit paragraphe intitulé L’offre de soins à Pontoise. Dans ces maigres lignes, comparées aux 4 pages entières consacrées à la sécurité, l’auteur se félicite que « l’offre de soins à Pontoise [soit] d’un niveau supérieur à la moyenne en Île de France ». Puis, il nous annonce que « la municipalité travaille dès à présent sur un projet de création de maison médicale, afin d’éviter le risque de carence médicale. »
Cette présentation mérite d’être sérieusement corrigée :
- D’après un diagnostic des besoins édité en 2016 par le Conseil Départemental, Pontoise est un territoire fragile.
- Sans la pétition initiée par une pharmacie des Louvrais, signée par près de 900 habitants et relayée par PAGV, il n’y aurait pas un mot sur le sujet dans ce bilan.
- Le travail de la mairie se limite à la mise en place d’une commission chargée de réfléchir à des solutions.
PAGV estime au contraire qu’il y a urgence. C’est pourquoi nous organisons une réunion publique, en présence de professionnels de la santé, le jeudi 31 mai à la Maison des Associations. Nous y défendrons la solution d’un Centre municipal de santé, au sein duquel les médecins sont salariés. Venez nombreux.
(tribune PAGV publiée dans Pontoise Mag’ de mai 2018)