À quoi cela servait-il de prendre un général de gendarmerie sur sa liste et de lui donner la charge de la sécurité de la ville s’il ne se tient pas au courant des dernières études commandées par …. le Centre de recherche de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale ?
Lors du conseil municipal du 3/02/2022, M. Daoust, notre général, a proposé un bilan de son action en matière de sécurité. Bilan ultra positif à ses dires, qui semble devoir se mesurer aux acquisitions réalisées : caméras de verbalisation, gilets pare-balles, vélos électriques (« efficaces même pour les interceptions ! ») et, pour l’équipe canine, deux jeunes malinoises (« qui commencent à impressionner »), en attendant les armes qui équiperont à l’avenir les policiers municipaux. Et n’oublions pas de nouvelles caméras de vidéosurveillance qui viennent s’ajouter à celles déjà existantes. Ce qui, en revanche, ne figure pas dans le rapport du général c’est le bilan de la videosurveillance que PAGV réclame en vain depuis plus de dix ans. Soit il s’agit d‘un oubli, soit c’est volontairement qu’il est caché. Nous pencherons plutôt pour la seconde hypothèse en nous en tenant aux conclusions de l’étude à laquelle nous faisions référence au début de l’article. Cette étude commandée, rappelons-le, par la Gendarmerie et dont rend compte le site du Monde le 22/12/2021, (voir également une synthèse de ces travaux sur le site de la Gazette des Communes) met en lumière un faible taux d’élucidation des infractions et des effets quasiment nuls en matière de prévention de la délinquance.
Il ne faudra malheureusement pas compter sur la très respectueuse « opposition » socialiste pour mettre en difficulté la majorité sur ce point. Rappelons que Sandra N’Guyen Dérosier (que la maire appelle en conseil municipal par son prénom, c’est dire la crainte qu’elle lui inspire) proposait dans son programme d’ « optimiser la vidéosurveillance » et de « renforcer l’équipe de police municipale ».
Celles et ceux pour qui la vidéosurveillance de la municipalité est inutile, ce sont bien les membres de PAGV qui agissent à visage découvert et signent leurs actions.
C’est ainsi que nous poursuivons notre campagne pour que la vérité historique soit rétablie sur le rôle joué par un autre général, le général Charles Victoire Emmanuel Leclerc. C’est nous qui mettons régulièrement au cou de la statue qui trône au-dessus de la rue Thiers des pancartes. C’est nous qui recouvrons le mobilier urbain près de la gare qui ment sur le rôle du général Leclerc en le faisant passer pour le pacificateur d’Haïti, alors qu’il était envoyé par Bonaparte pour rétablir l’esclavage. Et nous signons.
Tout cela bien sûr sans aucune dégradation.
Et si, comme la Gazette l’annonçait, la maire de Pontoise portait plainte contre nous, nous lui souhaitons bien du plaisir. Il lui faudra, en effet, des avocats remarquables pour trouver des dégradations où il n’y en a aucune et ce sera cocasse de voir une maire se réclamant d’un groupe politique intitulé « Libres » empêcher des citoyens de demander que la vérité soit rétablie sur un esclavagiste notoire.