[ Tribune de septembre 2017 ]
Il semblait entendu que la Vème République était à bout de souffle et que nous vivions une crise de la représentation politique, or nous nous retrouvons avec un président jupitérien et une assemblée nationale à sa botte déterminée à faire pire que Sarkozy et Hollande.
Localement, ce n’est guère mieux. M. Houillon, en raison de la loi sur le cumul des mandats, envisageait de laisser sa mairie pour conserver son poste de député. Puis, comme de très nombreux élus ayant senti le vent du boulet, il a décidé de rester maire, tout en devenant suppléant du candidat LR, M. Savignat. Ce ticket n’a remporté à Pontoise que 22,12 % des voix au 1er tour (9,62% des inscrits) et 45,62 % au second (15 % des inscrits). La question de leur légitimité est posée.
M. Lefebvre était prêt à laisser son poste de président de l’agglomération, certain qu’il était de conserver celui de député. Il a été sorti dès le 1er tour n’arrivant que 4ème avec 11,66 % (4,9 % des inscrits) et a décidé de rester aux commandes de l’agglomération.
La question de sa légitimité est posée. Mme Muller-Quoy, notre députée, enseigne le Droit à l’université. Elle a pourtant choisi un suppléant inéligible d’après le code électoral. La question de sa légitimité est posée.
Dès la rentrée, PAGV participera à toutes les actions nationales qui s’opposeront à la contre-révolution sociale qui se prépare et proposera aux Pontoisiens de réfléchir et d’agir ensemble sur des problématiques locales.
(tribune PAGV publiée dans Pontoise Mag’ de septembre 2017)